Intervient en Ardèche, en Drôme et dans les départements limitrophes notamment le Gard, le Vaucluse...
Chaque année, on dénombre 50 000 décès en France suite à un arrêt cardiaque, soit l’une des principales causes de mortalité dans notre pays. Sans l’utilisation d’un défibrillateur, le taux de survie est estimé à seulement 3 à 5%.
Il est 4 à 5 fois plus élevé dans les pays où les lieux publics sont équipés de défibrillateur et où la population a été formée aux gestes qui sauvent. Le taux de survie à 30 jours double lorsqu’il a été fait usage d’un défibrillateur (DAE).
Dans 70% des cas, ces accidents se produisent devant témoins, mais seulement 20% d’entre eux appliquent la chaîne de survie.
La Fédération Française de Cardiologie (FFC) l’affirme : 80% des personnes qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de l’utilisation d’un DAE.
Le principe de « chaîne de survie » est essentiel.
La rapidité de la mise en œuvre de cette chaîne et la complémentarité des différents maillons sont les gages de cette survie. Elle se compose de quatre grandes étapes pour la réanimation d’une personne en Arrêt Cardio Respiratoire (ACR) ou Circulatoire (ACC).
Les trois premiers maillons relèvent du grand public, le quatrième provient des services d’urgence :
1) L’alerte précoce dès le diagnostic fait par le témoin en composant le 15
2) La réanimation cardiopulmonaire précoce (RCP) = massage cardiaque
3) La défibrillation précoce réalisé par un défibrillateur DAE (semi automatique)
4) La réanimation cardiopulmonaire précoce SPECIALISÉE (RCP) commencée sur place par l’équipe du
SMUR.
Les Français sont insuffisamment formés aux premiers secours. En 2023, moins de 40% de la population a déjà reçu une formation certifiante aux gestes de premiers secours, mais, au total, seuls 15% se sentent compétents pour agir en cas d’urgence !
Les études montrent l’importance de ces trois premiers maillons, non seulement pour le pronostic vital mais aussi pour prévenir ou minimiser les séquelles neurologiques.